Comprendre, calculer et utiliser sa vitesse aérobie maximale (VMA)

Dans l’article suivant, nous allons analyser ce qu’est la VMA (vitesse aérobie maximale), un paramètre intéressant pour les sports d’endurance. Nous expliquerons comment l’obtenir et quel est l’objectif du calcul de ce marqueur.

Qu’est-ce que la VMA ou vitesse aérobie maximale ?

C’est un marqueur qui indique la vitesse minimale à laquelle un athlète atteint sa consommation maximale d’oxygène (VO2MAX). C’est un paramètre qui est particulièrement important dans les sports d’endurance.

Cela dépend de nombreux facteurs tels que la génétique et le niveau d’entraînement.

Quel est l’intérêt de connaître sa VMA ?

Savoir à quelle vitesse l’athlète utilise son métabolisme aérobie au maximum est la principale raison pour laquelle les entraîneurs et les chercheurs le considèrent comme un paramètre physiologique important.

Cette vitesse est utilisée pour planifier, contrôler et établir les charges de manière plus optimale dans le cadre du processus d’entraînement.

Cela nous permet également de le mettre en relation avec d’autres marqueurs tels que la fréquence cardiaque, les watts… avec cela, ce que nous obtenons est de savoir si l’athlète améliore son efficacité, car nous cherchons principalement à augmenter la vitesse et à retarder le plus possible l’apparition de notre VO2MAX.

Une fois que l’athlète a atteint cette limite, il tiendra environ six minutes.

Nous sommes donc en présence d’un compteur qui peut également indiquer la prédisposition des jeunes athlètes talentueux à faire du sport.

Comment mesurer sa VMA ?

La mesure de la VMA peut être obtenue par des tests en laboratoire et des tests sur le terrain. La plus grande précision est obtenue en laboratoire grâce à un test d’effort avec un analyseur de gaz, ce qui est idéal mais n’est pas à la portée de tous les athlètes/entraîneurs.

C’est pourquoi de nombreux essais sur le terrain ont été conçus avec une précision suffisante pour pouvoir utiliser ce paramètre dans le cadre du processus de formation. Parmi les tests les plus couramment utilisés, nous en distinguons trois :

Test de Navette : C’est le test le plus utilisé par les professionnels de la science de l’exercice, son objectif est de prédire la consommation maximale d’oxygène. C’est un protocole peu coûteux, facile à appliquer et qui permet de mesurer un bon nombre d’athlètes en même temps. Malgré tout, ce test sous-estime la VMA car le sujet est obligé de freiner, de tourner et de démarrer dans la direction opposée, c’est pourquoi Cazorla et Leger ont proposé d’utiliser une table de correction pour estimer la VMA à partir du même test.

Test de six minutes : le but est de parcourir la plus grande distance possible dans le temps imparti, en maintenant une vitesse constante. Enfin, la distance parcourue sera divisée par 100 et le résultat sera votre VMA.

Test de deux kilomètres : ce dernier est peut-être le plus adapté, la vitesse moyenne atteinte pendant cette distance serait le meilleur indicateur du VMA, même s’il semble évident que ce protocole est réservé aux athlètes ayant une relative expérience dans la gestion de l’effort pendant les 7-10 minutes que peut durer le test.

Intégrer la VMA dans un programme d’entrainement

Comme nous l’avons déjà dit, le contrôle de nombreux paramètres dans le cadre de l’exercice physique permet aux entraîneurs de mettre en relation les données et d’être plus spécifiques dans la programmation et la distribution des charges de travail.

La distance, le temps, la cadence, le rythme, les watts, le pouls, les sensations de l’athlète sont parmi les plus connus.

Une fois le paramètre connu, le calcul des pourcentages de travail sur ce chiffre sera utilisé et les différentes zones d’intensité seront décomposées.

Une fois que nous avons les données, il reste à programmer, distribuer et exécuter les intensités établies par chaque coach. Pour ce faire, nous allons différencier trois zones de charge :

Efficacité aérobie : Elle correspond à une intensité comprise entre 65% et 85% de la VMA, et peut être développée par une course continue de longue, moyenne ou courte durée selon le niveau d’entraînement.
Capacité aérobie : Elle varie de 85% à 100% de la VMA. Dans ce cas, la manière idéale de l’augmenter serait d’utiliser une méthode intervallaire étendue.
Puissance aérobie :  Cette dernière fait référence à des intensités supérieures à la VMA, où l’effort est presque certainement anaérobie. Pour le développement de la puissance, nous soulignons la méthode intensive intervallaire.

Vincent Bieuzent
Amateur de fitness, je vous donne mes conseils pour vous maintenir en bonne santé au quotidien ainsi que pour perdre du poids, sécher, prendre de la masse et bien sûr pour progresser dans votre domaine.

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Par Vincent Bieuzent Temps de lecture 3 min
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